Edition : Petit à Petit
adapté des nouvelles "A quelques pas de l'usine".
Résumé :
Accroché aux abords de l'usine, le vieux bourg, quartier d'un autre siècle en déshérence, s'époumone au gré des vicissitudes que subissent les gens qui le peuplent. De souche ouvrière, ces derniers, en quête de conditions plus favorables ou d'idéal, vivent voire survivent dans ce milieu fantômatique.
Le milieu social ouvrier dont est issu Jean-Pierre Levaray n'a pas fini d'inspirer ce dernier tant il en est imprégné. Après "Putain d'usine", il revient à nous pour évoquer les conditions malheureusement difficiles d'une frange populaire à la dérive, menacé par un système qui semblerait peu enclin à écouter son appel.
Sous forme de tranches de vie, il dresse des portraits de personnages émouvants, désabusés, mal dans leur peau, perdus dans leur condition de retranchés, ce qui favorise peu leur épanouissement. Il va de soi que le ton est relativement sombre à l'image de la couverture de l'album ou du ciel noirci par les fumées des cheminées des usines et qui ne laisse entrevoir que quelques éclaircies sporadiques. Pourtant, il y a de la vie dans ce bourg ; sa population semble s'accommoder de son sort et en tire même, par solidarité, quelques profits.
" Les fantômes du vieux bourg" se veulent être un témoignage poignant, sombre et acerbe et également un appel à la réflexion sur les conditions d'une certaine catégorie sociale dont il est, semble-t-il, difficile de revenir.
Accroché aux abords de l'usine, le vieux bourg, quartier d'un autre siècle en déshérence, s'époumone au gré des vicissitudes que subissent les gens qui le peuplent. De souche ouvrière, ces derniers, en quête de conditions plus favorables ou d'idéal, vivent voire survivent dans ce milieu fantômatique.
Le milieu social ouvrier dont est issu Jean-Pierre Levaray n'a pas fini d'inspirer ce dernier tant il en est imprégné. Après "Putain d'usine", il revient à nous pour évoquer les conditions malheureusement difficiles d'une frange populaire à la dérive, menacé par un système qui semblerait peu enclin à écouter son appel.
Sous forme de tranches de vie, il dresse des portraits de personnages émouvants, désabusés, mal dans leur peau, perdus dans leur condition de retranchés, ce qui favorise peu leur épanouissement. Il va de soi que le ton est relativement sombre à l'image de la couverture de l'album ou du ciel noirci par les fumées des cheminées des usines et qui ne laisse entrevoir que quelques éclaircies sporadiques. Pourtant, il y a de la vie dans ce bourg ; sa population semble s'accommoder de son sort et en tire même, par solidarité, quelques profits.
" Les fantômes du vieux bourg" se veulent être un témoignage poignant, sombre et acerbe et également un appel à la réflexion sur les conditions d'une certaine catégorie sociale dont il est, semble-t-il, difficile de revenir.
Emmanuelle
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