Auteur : Nicolas Poupon
Editeur : Delcourt
Collection : Mirages
14,95€
Résumé :
Cela commence dans la violence banalisée des cités : violence du beau-père sur JP ou inversement, de la bande sur Mike qu’ils traitent de toutou. Mike qui porte ce nom parce que sa mère a voulu lui donner un nom d’artiste, elle qui passe son temps devant les séries américaines où même les morts ressuscitent (images roses, acidulées qui envahissent tout son univers de leurs tentacules).
Puis c’est la fuite, le désœuvrement fait de rencontres ; avec Basile, soixante-huitard qui vit dans sa camionnette et vend tout un stock de lunettes de soleil passées de mode depuis deux décennies dans les villages désertifiés qu’il visite tous les ans tout en poussant la chansonnette, sous l’œil bienveillant des gendarmes « les flics de la campagne ».
BD initiatique, loin des clichés. On s’attache très vite aux personnages à la dérive : Mike et sa mère, JP, Basile et tous les autres. Personne n’est dupe et laisse l’autre rêver sa propre vie, as son propre rythme. Les mots remplacent les coups : « j’crois que pour cette fois, je vais me contenter d’une branlée placebo », dit JP qui porte encore une des paires de lunettes de Basile ; mais un des verres est cassé et il peut entrevoir une nouvelle facette de la vie à travers l’amour de Marion et l’amitié sincère.
A acheter. A déguster.
Monique
1 commentaire:
Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu
Enregistrer un commentaire