Petite histoire du comité BD


En 1981 un petit groupe de bibliothécaires, amateurs de BD, se sont réunis à la Bibliothèque de Saint-Michel-sur-Orge pour analyser et sélectionner , dans le cadre d’un comité de lecture, la production de Bandes Dessinées. Mais comment se procurer chaque mois les nouveautés ? Après négociations et promesse d’achat d’un certain nombre de BD par les bibliothèques participant au comité, La Librairie « Album », Rue Dante à Paris, a accepté de déposer chaque mois les nouveautés à la Bibliothèque de Saint-Michel avec possibilité de retour des albums non retenus . Les participants se partageaient les nouveautés , discutaient de chaque album au cours d’une réunion mensuelle, et un compte-rendu rédigé en commun était distribué aux bibliothécaires de l’Essonne et du Val de Marne. Ce nouveau comité a fonctionné ainsi dans la joie et la bonne humeur, donnant lieu parfois à la belle saison à des réunions « bucoliques » avec pique-nique à la clé ! En 1988 ( ou 1989), la relève a été assurée par la bibliothèque de Chilly-Mazarin, puis par celle de Paray-Vieille-Poste...
A la rentrée 2008 la bibliothèque de Brétigny s'est portée volontaire pour perpétuer la tradition, l'office est assuré par la SFL.


Maguy Vaillon.

30 septembre 2010

Sages comme une image

Théa Rojzman

Ed : les Enfants rouges
978-2-35419-031-6

janvier 2010
17 €

Public adulte


« Jordan et Dion habitent dans un immense château.
En vrai, ils habitent au foyer, là où on les a placés.
Jordan et Dion habitent où ils le veulent dans leur tête.
C’est leur imagination qui décide.»


Comment réussir à survivre dans un foyer, quand on a du mal à s’intégrer, que votre père est parti avec une prostituée et que votre mère s’est pendue ? Jordan et Dion sont deux enfants, seuls contre le reste du monde, qui pour supporter la réalité ont décidé de la fuir : ils se réfugient dans un monde imaginaire, créent une langue qu’ils sont les seuls à comprendre… et parlent de plus en plus de « s’en aller » complètement, comme leur mère, à travers « le passage », au-delà duquel personne ne pourra plus les rattraper ni les séparer.
L’illustration sublime entre dessin et peinture nous plonge dans une atmosphère irréelle, inquiétante, intrigante, en lien permanent avec l’univers fantasmé des enfants.
Une grande réussite, je garde, j’adore.
Marie, Longjumeau