Petite histoire du comité BD


En 1981 un petit groupe de bibliothécaires, amateurs de BD, se sont réunis à la Bibliothèque de Saint-Michel-sur-Orge pour analyser et sélectionner , dans le cadre d’un comité de lecture, la production de Bandes Dessinées. Mais comment se procurer chaque mois les nouveautés ? Après négociations et promesse d’achat d’un certain nombre de BD par les bibliothèques participant au comité, La Librairie « Album », Rue Dante à Paris, a accepté de déposer chaque mois les nouveautés à la Bibliothèque de Saint-Michel avec possibilité de retour des albums non retenus . Les participants se partageaient les nouveautés , discutaient de chaque album au cours d’une réunion mensuelle, et un compte-rendu rédigé en commun était distribué aux bibliothécaires de l’Essonne et du Val de Marne. Ce nouveau comité a fonctionné ainsi dans la joie et la bonne humeur, donnant lieu parfois à la belle saison à des réunions « bucoliques » avec pique-nique à la clé ! En 1988 ( ou 1989), la relève a été assurée par la bibliothèque de Chilly-Mazarin, puis par celle de Paray-Vieille-Poste...
A la rentrée 2008 la bibliothèque de Brétigny s'est portée volontaire pour perpétuer la tradition, l'office est assuré par la SFL.


Maguy Vaillon.

04 mars 2009

Les fantômes des vieux bourgs

Auteur : Jean-Pierre Levaray, Efix


Edition : Petit à Petit

adapté des nouvelles "A quelques pas de l'usine".

Résumé :

Accroché aux abords de l'usine, le vieux bourg, quartier d'un autre siècle en déshérence, s'époumone au gré des vicissitudes que subissent les gens qui le peuplent. De souche ouvrière, ces derniers, en quête de conditions plus favorables ou d'idéal, vivent voire survivent dans ce milieu fantômatique.

Le milieu social ouvrier dont est issu Jean-Pierre Levaray n'a pas fini d'inspirer ce dernier tant il en est imprégné. Après "Putain d'usine", il revient à nous pour évoquer les conditions malheureusement difficiles d'une frange populaire à la dérive, menacé par un système qui semblerait peu enclin à écouter son appel.
Sous forme de tranches de vie, il dresse des portraits de personnages émouvants, désabusés, mal dans leur peau, perdus dans leur condition de retranchés, ce qui favorise peu leur épanouissement. Il va de soi que le ton est relativement sombre à l'image de la couverture de l'album ou du ciel noirci par les fumées des cheminées des usines et qui ne laisse entrevoir que quelques éclaircies sporadiques. Pourtant, il y a de la vie dans ce bourg ; sa population semble s'accommoder de son sort et en tire même, par solidarité, quelques profits.
" Les fantômes du vieux bourg" se veulent être un témoignage poignant, sombre et acerbe et également un appel à la réflexion sur les conditions d'une certaine catégorie sociale dont il est, semble-t-il, difficile de revenir.
Emmanuelle

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