Petite histoire du comité BD


En 1981 un petit groupe de bibliothécaires, amateurs de BD, se sont réunis à la Bibliothèque de Saint-Michel-sur-Orge pour analyser et sélectionner , dans le cadre d’un comité de lecture, la production de Bandes Dessinées. Mais comment se procurer chaque mois les nouveautés ? Après négociations et promesse d’achat d’un certain nombre de BD par les bibliothèques participant au comité, La Librairie « Album », Rue Dante à Paris, a accepté de déposer chaque mois les nouveautés à la Bibliothèque de Saint-Michel avec possibilité de retour des albums non retenus . Les participants se partageaient les nouveautés , discutaient de chaque album au cours d’une réunion mensuelle, et un compte-rendu rédigé en commun était distribué aux bibliothécaires de l’Essonne et du Val de Marne. Ce nouveau comité a fonctionné ainsi dans la joie et la bonne humeur, donnant lieu parfois à la belle saison à des réunions « bucoliques » avec pique-nique à la clé ! En 1988 ( ou 1989), la relève a été assurée par la bibliothèque de Chilly-Mazarin, puis par celle de Paray-Vieille-Poste...
A la rentrée 2008 la bibliothèque de Brétigny s'est portée volontaire pour perpétuer la tradition, l'office est assuré par la SFL.


Maguy Vaillon.

30 juillet 2010

Les enfants de l’envie


Scénario et dessin : Gabrielle Piquet

Editeur : Casterman
Collection : Ecritures
Paru en avril 2010

Prix : 14€

Public Ados /Adultes




Résumé :
Né d'un père américain dont il ne connaît que le prénom, Basile nourrit son imaginaire à grands renforts de peinture. Une obsession renforcée par le silence troublant de sa mère. Une composition originale et maîtrisée. L'histoire : (Panète Bd.com)
« Basile est blasé. Le trentenaire a fait le tour de son célibat ou plus certainement, de la totalité des filles inscrites à l’agence matrimoniale chargée de trouver chaussure à son pied. Alors tant pis : il ira se désinscrire et continuera de vivre chez maman. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, il était sûr de son charme : son coté américain lui semblait être un formidable atout. Le seul problème c’est qu’à Laon, des semi-amerloques il y en a légion : l’armée américaine y a eut une base aérienne pendant 15 ans… Son père, Basile n’en connaît que le prénom : Henry. Le bonhomme a séduit un soir sa mère et puis il est reparti aux USA. Depuis, Basile se contente de le rêver ou de peindre avec obsession New York. Un peu comme si, par magie, il allait enfin, d’un coup de pinceau, faire jaillir ce géniteur inconnu du tableau. Sa mère, quant à elle, s’est toujours refusée au moindre commentaire, préférant s‘enfermer dans sa passion pour le piano… Il y a peu de temps que Basile a refait surface à Laon, abandonnant ses études aux beaux arts pour retrouver sa ville, son copain Rémi, mais aussi les souvenirs parfois douloureux du passé américain de la cité…

Mon avis : Gabrielle Piquet utilise pour servir son récit un trait noir très fin transparent. Les personnages ont l’air d’être souplement dessinés d’un seul trait parfois très épuré. C’est cette manière ultra délicate de croquer ses personnages qui nous les rend encore plus attachants. En l’absence de case l’auteure va parfois jusqu’à juxtaposer, entrelacer certaines scènes ce qui donne à l’ensemble une grande fluidité. Une « intelligibilité » graphique qui, à l’instar du scénario, fait de cette lecture un moment singulier et touchant. Un vrai coup de cœur en ce qui me concerne !!!
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