Petite histoire du comité BD


En 1981 un petit groupe de bibliothécaires, amateurs de BD, se sont réunis à la Bibliothèque de Saint-Michel-sur-Orge pour analyser et sélectionner , dans le cadre d’un comité de lecture, la production de Bandes Dessinées. Mais comment se procurer chaque mois les nouveautés ? Après négociations et promesse d’achat d’un certain nombre de BD par les bibliothèques participant au comité, La Librairie « Album », Rue Dante à Paris, a accepté de déposer chaque mois les nouveautés à la Bibliothèque de Saint-Michel avec possibilité de retour des albums non retenus . Les participants se partageaient les nouveautés , discutaient de chaque album au cours d’une réunion mensuelle, et un compte-rendu rédigé en commun était distribué aux bibliothécaires de l’Essonne et du Val de Marne. Ce nouveau comité a fonctionné ainsi dans la joie et la bonne humeur, donnant lieu parfois à la belle saison à des réunions « bucoliques » avec pique-nique à la clé ! En 1988 ( ou 1989), la relève a été assurée par la bibliothèque de Chilly-Mazarin, puis par celle de Paray-Vieille-Poste...
A la rentrée 2008 la bibliothèque de Brétigny s'est portée volontaire pour perpétuer la tradition, l'office est assuré par la SFL.


Maguy Vaillon.

26 janvier 2010

Martha Jane Cannary (vol.2)


Les années 1870-1876
La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane


Dessin : Matthieu Blanchin
Scénario : Christian Perrissin
Editeur : Futuropolis


Age : ados/adultes


Résumé :

Cer­tains noms ont fait la lé­gende du Grand Ouest amé­ri­cain. Parmi ceux de Davy Cro­ckett, Buf­fa­lo Bill, ou Billy the Kid, il y a une femme : Ca­la­mi­ty Jane.
C’est à celle-​ci que se consacrent le des­si­na­teur Mat­thieu Blan­chin et le scé­na­riste Chris­tian Per­ris­sin dans une re­cons­ti­tu­tion de ce que fut la vie de Mar­tha Jane Can­na­ry. Mais peut-​on vrai­ment par­ler de vé­ri­té ?
Si l’on peut se fier aux tra­vaux des his­to­riens Doris Fal­ker et Dee Brown, ce sont plu­tôt les Lettres que Jane a écrites à sa fille qui sont mises en doute.

Fille d’agri­cul­teurs pauvres du Mis­sou­ri, Mar­tha Jane dut ra­pi­de­ment s’oc­cu­per de ses cinq frères et sœurs ; ten­tant leur chance vers l’Ouest, sa mère meurt pen­dant la grande tra­ver­sée et son père la suit un an plus tard, une fois éta­bli dans l’Utah, non loin de Salt Lake City.
Mais la jeune fille (pous­sée par une de­mande en ma­riage) abandonne vite sa fratrie pour s’aven­tu­rer sur les routes, che­veux cou­pés et vê­te­ments d’homme en­fi­lés.
Li­ber­té ? La vie de Mar­tha Jane Can­na­ry n’en est pas moins dif­fi­cile et der­rière l’hu­mour qui pointe parfois dans les dialogues, le trait gras en noir et blanc de Blanchin sou­ligne bien la pro­fonde so­li­tude de cette femme aty­pique au mi­lieu d’une ci­vi­li­sa­tion et d’une so­cié­té en pleine construc­tion. Et ce n’est que seule en selle qu’elle prend fi­na­le­ment ses seuls plai­sirs.

Une très belle aventure, entre un contexte historique documenté et une destinée devenue légendaire…

Céline, Savigny/Orge.

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